dimanche 17 mai 2009



La nuit, je m'invente de longs voyages...
Où apparaît ton visage...
J’y mets des envies et des nuits de folies...!
Y a du soft, des slows, de toi je suis accro…
La nuit, je m’invente un décor
Où apparait ton corps,
Y a plus d’absences, ni de silences, ni de consciences
Juste nos rêves qu’on danse…

La nuit, nous serons ces amants éternels
Fidèles à eux-mêmes…
Des partages de douce-heure
A nos envolées de bonheurs
Des caresses lisses, qui glissent et s’immiscent
Des pensées de libertés et la passion d’aimer

La nuit, on joue un jeu
On allume le feu…
Qui nous consume et qu’on assume
Y a des sourires, des fous rires à en mourir
La nuit, je m’invente ta voix
Où apparaissent nos ébats
Y a plus de désespérance, ni d’impatience, juste nos existences
Juste nos rêves qu’on danse…

La nuit, nous serons ces amants éternels
Fidèles à eux-mêmes…
Des partages de douce-heure
A nos envolées de bonheurs
Des caresses lisses, qui glissent et s’immiscent
Des pensées de libertés et la passion d’aimer

Mouna Toujani

Rendors-toi mon bébé, Je veille sur toi








Rendors-toi mon bébé,
Je veille sur toi
Rendors-toi, ne crains rien, je suis là
Ferme les yeux,
Le monde est laid dehors
Nous sommes bien tout les deux,
On est heureux...

Laisse toi aller, laisse toi bercer
Je te protégerai,
De toutes ces laideurs à l’extérieur
Ne crains pas les anges,
Ils sont là pour prendre soin de toi,
Mon amour,
T’ai-je dis,
Que mes yeux ne pleurent plus ?
T’ai-je dis,
Qu’à présent mes journées brillent,

J’ai si besoin de toi,
De te sentir couler dans mes veines
J’ai tant besoin de goûter à tes lèvres
Et sentir ton parfum
Te sentir lover tout contre moi,
Entendre le son de ta voix
Pour me sentir un homme heureux,

T’ai-je dis,
Que tes yeux brillaient de mille feux?
Qu’à présent la lumière a jaillit dans ma vie
T’ai-je dis,
Que ton sourire m’avait ébloui?
Tu es un joyau, une merveille, un don du ciel

Rendors-toi mon bébé
Je te protégerai,
Et si tu me demandais de te donner ma vie
Je te la donnerai,
Ne me crains pas, je suis ton ange,
Je suis là pour prendre soin de toi,
Mon amour,

Mouna Toujani.



Assise dans mon fauteuil, mon compagnon depuis tant d’années, celui qui porte autant mes chagrins que mes bonheurs, c’est fou ce qu’un objet peut compter pour vous et surtout combien il fait parti de ce décor que je pose chaque soir, sur la petite table à ma gauche est posé le cendrier et mon amie fidèle « ma cigarette » , et comme chaque soir un petit flash back dans mes souvenirs, une dédicace pour les personnes qui ne sont plus là mais auxquelles je repense, j’aime cette solitude, tout a commencé quand je me suis rendue compte que ma vie n’était en faite basée que sur la peur, la crainte et un grand manque « de confiance » en moi, pourtant j’ai tout fait pour paraitre « mais entre être et paraitre » c’est là toute la différence, j’ai projetée une image fausse de moi, une carapace que je me suis forgée comme pour me protéger mais de quoi ? De qui?
Et surtout pourquoi en avais-je besoin? Je pense que c’était pour cacher ma sensibilité contre des personnes qui ont su faire de ma vie un enfer, on se relève après chaque K.-o certes mais chaque claque psychologique que l’on prend il lui faudra son temps, pour gérer sa douleur, elles sont souvent intérieures, elles sont souvent marquantes, poignantes pour en arrivé à détester tout contact humain par la suite et vouloir juste vivre dans sa solitude aussi pesante soit-elle !
J’ai baissée ma garde souvent trop souvent croyant que tout pouvait être éternel : Voir même que je pouvais être forte contre tout obstacle à ma vie, mais ce ne fut pas le cas car même si la vie est un dur combat de chaque jour personne ne peut affirmer être à l’abri d’une mauvaise nouvelle, d’une trahison ou autre, de ma part je ne suis jamais sentie coupable d’un acte sortant du contexte de la vie et d’aimer son prochain, j’ai juste quelques regrets de l’avoir fait trop souvent, d’avoir vécue à travers le bonheur des autres, j’aurais peut être dû m’occuper un peu plus de moi et d’être un peu plus égoïste envers les autres, chose que je n’ai jamais faite...
Pourquoi ? Je ne saurais vous le dire peut-être que c’est parce que je conçois la vie tout simplement « Basée sur de petites choses essentielles à notre quotidien » Comme être là pour ceux que j’aime, être à l’écoute de chaque personne qui aura besoin d’un réconfort, de lui donner mon soutien, faire en sorte qu’elle puisse poser sa tête sur mon épaule, lui remonter le moral quand tout va mal, être là aussi dans son bonheur et l’accompagner à chacun de ses pas n’est-ce pas ça le vrai sens de la vie ? Ne pas trop penser à soi ? Ne pas vivre dans une bulle cachée contre la dure réalité de chacun de nous ? Qui peut prétendre être heureux à tous les niveaux ? Je ne pense pas que ce terme existe vraiment « Heureux en tout » Il y aura toujours un manque quelque part qui fait que justement les aléas de la vie feront que nous souffrirons toujours de « ce manque de quelque chose » !
Loin d’être parfaite, et loin d’être imparfaite, je suis juste une personne qui peut ressentir le malheur d’autrui et vivre à travers le bonheur des autres, car pour ma part je n’ai connu que des moments éphémères mais ce sont mes « petits bonheurs » la seule chose que je possède et que personne ne pourra me reprendre ce sont mes enfants, mon malheur, je le mets juste dans un puits sans fond, car je pense que je ne pourrai jamais l’oublier, il est trop tard car il fait partie de mon passé certes, mais celui que je traine, mais il n’est pas trop tard pour admettre mes erreurs et passer à autre chose ! Il m’arrive de ne pas pouvoir trouver le sommeil, trop de choses se bousculent encore dans ma tête, malgré le fait que j’aie réussi à éclaircir quelques questions dont je n’avais dans le temps trouver la réponse mais avec le recul que j’ai pris j’ai pu en faire mes propres conclusions, me mettre à la place d’autrui et penser comme elle, faire en sorte de la comprendre voire même lui pardonner ce qu’il ou elle m’avait fait subir même s’il reste toujours des gestes impardonnables, mais il y a toujours une raison même si celle-ci est insensée à expliquer ou même à subir ! Mais il y a aussi des trahisons, des cris hurlants, nous pénétrant et qui nous collent, et ce plaisir qu’ils ont de nous faire souffrir, cette souffrance qu’on cache derrière un sourire, ces silences que l’on vous impose quand le propre de la connerie est un homme se dissimulant derrière ses vices, pour avoir laisser des marques et ton passage dans ma vie rien à dire tu as réussi, mes cauchemars sont bien garnis et mes pleurs aussi, je lève les yeux et regarde le ciel qui se décline progressivement , j’aurais aimé que ma vie puisse elle aussi avoir le même éblouissement, le même décor que cette vue surréaliste, mais je sais que jamais il n’en sera ainsi, alors je m’abreuve de solitude qu’est devenue ma vie, j’ai vécu, et vu trop de choses à la fois, j’ai été déçue tant de fois, pour ça je suis la plus forte, et j’arrive pas à retenir cette avalanche de larmes, faut que ça sorte, faut que je crie, que je hurle, mais j’y arrive pas ça me reste collé là, est-ce ma faute si j’ai toujours cru, répondu, tendu ma main ?...J’ai avancé, exprimé, ce que j’ai de meilleur et de pire en moi… J’apprends à prendre du recul, à me protéger, à me soigner, à vouloir échapper à toute cette violence, toute cette haine que je ressens dès que je parle de ma vie, je pense avoir été honnête envers les autres et le prix de ma sincérité fut beaucoup trop élevé, mais ma générosité restera la même malgré … toutes ces claques ! Et mine de rien, ça n’est pas rien ce que j’ai dû subir, je ne peux pas assimiler toutes ces choses qui me font tant pleurer, quand la nuit tombe je constate que toutes mes pensées se noient, dans ce trop-plein de chagrin, ni victoire ni défaite...seulement des larmes ! Pourtant moi qui ai toujours aimé sauter dans le vide, prendre des risques, moi qui ne calcule jamais, je suis clouée devant ce rebondissement de cruauté que mon ex-mari m’avait imposé ! Je sais pourtant que la nature humaine est pleine de choses incompréhensibles, et souvent mystérieuses, mais là, je suis perdue, sans réflexe et interdite... Je ne veux pas faire partie de ce monde des hypocrites, du mensonge, je reste sur ma route, je reste celle qui continuera de pleurer en espérant que toutes ces larmes que j’aurai versées, puissent-elles faire … Qu’un jour viendra où je pourrai enfin tout oublier …

Je n’ai pas arrêté de t’aimer ...J’ai juste arrêté d’me faire du mal...




Je n’ai pas arrêté de t’aimer
J’ai juste arrêté d’me faire du mal
Quand j’ai compris, que ce n’était pas moi que tu aimais
Mais ma façon de t’aimer, d’te protéger, t’envelopper
Alors que c’était moi qui avais b’soin d’être rassurée

Je retenais mon souffle
Quand tu dormais,
En te regardant avec amour et tendresse,
Je te chuchotais tous les mots doux
Que j’te destinais à toi mon bien aimé,

Jusqu’à ce que tu t’endormes
Paisiblement comme le fait un enfant
Je t’attendais les journées
Je t’attendais les nuits
Et toi tu n’avais même pas idée

Du combien je m’inquiétais
Du combien tu me manquais
Tu ne venais à moi,
Que quand dans ta vie
Il te manquait quelqu’un à qui parlait

Tu ne venais vers moi,
Que quand dans ta vie
Tu avais besoin qu’on te comprenne
Tu me racontais ce qui te tracassait
J’essayais du mieux que je pouvais

A ma façon de te réconforter
Et pas une seule fois tu ne m’as demandé
Comment moi j’allais
A force de tout te donner
J’me r’trouve sans rien

Qui pèse comme cette chienne de vie
Qu’on traine, qu’on malmène
Pourtant j’aurais dû en prendre les rênes
Bien avant tout ce que j’ressens maintenant
Que du vent…Qui ne souffle…Rien que du vent

Je devrais être habituée
Puisque en vérité tu n’as jamais
Vraiment été à mes côtés
Mais bon, on va devoir se faire une raison
Même si j'ai mal,

Et puisque que pour toi ce n’était qu’un jeu
Et que je comptais si peu
La claque en pleine gueule
Va juste faire mal quelque temps
Et au fur et à mesure

Du temps, ne restera
Qu’une piètre cicatrice
Au moins j’aurais compris
Que dans la vie plus tu t’investis
Plus il te faudra en payer le prix….

Mouna Toujani.
Mes citations préférées:
-Quand la loi redevient celle de la jungle, c´est un honneur que d´être déclaré hors-la-loi. «
[Hervé Bazin]

-La formule sacrée du positivisme : L´amour pour principe, l´ordre pour base, et le progrès pour but.
[Auguste Comte]

-Chercher à se justifier quand on n´est pas coupable, c´est s´accuser.
[Proverbe arabe]

-La réussite, ce n´est jamais qu´une histoire de chance. Demandez à un raté.
[Earl Joseph Wilson]

-Le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu´ils sont infaillibles.
[Bill Gates]

"Un étranger qui parle ma langue m´est plus cher qu´un compatriote qui l´ignore"
---anonyme

-Pour être heureux jusqu´à un certain point, il faut que nous ayons souffert jusqu´au même point.
[Edgar Allan Poe]

Un des chapitres de mon roman " Elle ira jusqu'au bout de ses peines "






Il était au balcon en train de m’attendre, je lui avais téléphoné pour lui dire que je venais chercher les filles et repartir avec elles. J’ai attendu dans le taxi qu’il me les ramène, je l’ai vu arriver avec Mélissa seulement et une valise vide pour me faire croire qu’il voulait vraiment me les donner.

Qu’est-ce que j’ai pu être stupide, mais je ne voulais pas prendre de risque, je savais au fond de moi qu’il mentait, je ne pouvais pas faire autrement et ça même au péril de ma vie.
Il devait être 23 heures quand le taxi me déposa devant chez moi.
Je n’étais même pas encore descendue que, la porte s’était violemment ouverte, j’ai sursauté de peur, et le chauffeur a commencé à gueuler dès qu’il m’entendit crier, c’était Mete qui m’avait agrippée par les cheveux et me traînait par terre avec seulement une main… il était enragé de son autre main il tenait un couteau de boucher : genre de couteau à sa vue vous avez vraiment mal aux tripes !
Il me faisait si mal, mon corps en avait pris des coups, il m’a trainée plus de 200 mètres et même dans les escaliers, ses coups de pieds n’ont cessé, dès qu’il avait ouvert la porte d’entrée il me releva et me donna un violent coup de poing, je me suis retrouvée de l’autre côté de l’entrée avec un giclement de sang de mon nez !
Tout ce temps où il m’assaillait de ses coups Mélissa était là et hurlait de peur !
Il a continué encore et encore les filles pleuraient de terreur, elles criaient, Mélissa voulait prendre ma défense, elle s’est jetée sur moi, je lui ai fait éviter un coup venant de son père en la cachant derrière moi et j’ai eu le coup qui lui était destiné en plein ventre, je n’arrivais plus à respirer mais avec la peur qu’il lui fasse mal, j’ai trouvé la force de pousser Mélissa dans le salon, je me suis relevée et je l’ai prié d’arrêter, mais ça le rendait encore plus fou, je tombais à chacun de ses coups mais je me suis relevée à chaque fois, je voulais atteindre la cuisine mais chacun de ses coups m’éloignait encore plus, son dernier coup de poing c’était devant la porte de la chambre à coucher … eh oui sous ses coups j’avais fait tout le tour de la maison, je me suis retrouvée toute en sang ainsi les murs, devant la coiffeuse en voulant encore me relever, j’ai vu le vase qui trainait à côté de la porte dans le coin, sans réfléchir je l’ai pris et avec toute la force qui me restait je me suis ruée sur lui et je l’ai frappée au niveau du cou et de l’épaule, il avait poussé un cri, et suivit d’un autre coup et un autre jusqu’à ce qu’il soit tombé à son tour, j’ai entendu des coups à la porte et des voix qui disaient : Police ouvrez cette Porte !
C’est là que j’ai compris que tout était enfin fini !
Lui ne pouvait plus bouger, je suis allée pour ouvrir, mais je ne trouvais pas les clés, mon dieu ce cauchemar ne voulait pas finir, je le voyais vouloir se relever de panique, je suis allée encore lui mettre un coup avec la chaise de la cuisine, et là … il s’est écroulé et ne bougeait plus !
De l’autre côté de la porte les mêmes voix m’ordonnaient d’ouvrir alors je leur ai dit que je trouvais plus les clés, ils ont essayé de défoncer la porte… mais impossible, elle était trop épaisse !
Accroupie par terre n’ayant plus de force, je ne savais pas où il avait caché les clefs, pleurant hurlant de panique, je criais « ouvrez cette putain de porte » à ceux qui en vain essayaient de l’ouvrir entre mes larmes et ma souffrance, Mélissa s’approcha dans sa main elle avait les clefs, je l’ai prise si fort dans mes bras qu’elle est presque tombée déséquilibrée par mon acte, mais j’étais si heureuse, je me relevais et enfin j’ai pu ouvrir cette porte maudite, à peine ouverte pleins de gens se sont rués pour entrer en force, tout s’est fait si vite !
Le surplus d’émotions, de ce qui s’était passé a fait que sur le coup, je n’ai pas trop réalisé, tous ces gens, ces policiers, l’ambulance, même des journalistes, le cauchemar ne finissait pas, les filles qui pleuraient qui s’accrochaient et moi qui sentais que j’allais m’évanouir, mais je ne sais vraiment pas par quelle force j’ai pu encore tenir jusqu’à l’hôpital, ils avaient aussi emmené Mete à l’hosto, mais avec des menottes, puis les douleurs m’ont fait prendre compte ainsi que mes habits tout en sang que ce fut un miracle que je sois en vie, ils avaient commencé par me faire des radios, j’avais eu 2 côtés cassé, mon nez cassé aussi, et mon visage tout enflé, des bleus partout, mais le plus important c’est que j’étais en vie et que mes filles n’avaient rien eu !

Mouna Toujani.